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5. Les SLCG et les programmes de développement: Les leçons du passé


5.1 Comités et associations de gestion
5.2 Les réserves de pâturages et l'évolution des régimes fonciers
5.3 Autres applications
Notes de fin de chapitre


Ce chapitre présente une liste de projets et de programmes qui ont tenté d'incorporer les SLCG dans le processus de développement. Certains ont été lancés par des ONG ou par les populations locales elles-mêmes, mais la plupart ont bénéficié d'une assistance de l'Etat ou d'une agence internationale d'aide au développement. Ces exemples concernent tous, d'une manière ou d'une autre, la gestion des ressources naturelles, mais tous ne proviennent pas d'Afrique. Sur cette liste de projets, on trouve entre autres les suivants exemples: comités et associations de gestion des ressources; mise en réserve de pâturage et autres évolutions des régimes fonciers; tout un éventail d'activités allant de la reconstitution du cheptel aux programmes de vaccination. Ils illustrent de façon concrète les possibilités mais aussi les risques associés à l'incorporation des SLCG au processus de développement.

5.1 Comités et associations de gestion


5.1.1 Les clubs Foulani au Niger
5.1.2 L'Association d'élevage Foulani au Nigéria
5.1.3 Le mouvement Bishnois en Inde
5.1.4 Le "Kgotla", tribune moderne pour la gestion des terres au Botswana
5.1.5 La société de pâturage Hima en Ouganda
5.1.6 Comité Foulani chargé de la gestion d'un forage au Sénégal
5.1.7 Association des pasteurs Afar en Ethiopie


L'un des aspects les plus difficiles du développement est sans doute la création de structures et institutions locales capables d'assurer la gestion des ressources naturelles. Les exemples suivants montrent que ces structures peuvent être fondées sur l'organisation sociale locale et/ou sur les institutions locales existantes, et cela avec de bons résultats.

5.1.1 Les clubs Foulani au Niger

Sur la rive gauche du Niger, au sud d'une ligne allant de Tillabery à Filingue, au Niger, les Foulani transhumants et partiellement sédentaires ont créé des clubs appelés "laawol fulbe" ("le chemin de la sagesse Foulani"). Ces clubs, fondés vers la fin des années soixante-dix et au début des années quatre-vingt, ont pour but d'améliorer le niveau de vie des Foulani en réinstituant le système traditionnel d'entraide. C'est ainsi qu'ils veulent faire respecter certaines obligations traditionnelles: les membres surveillent de loin le bétail des autres membres; ils collaborent et réalisent des échanges de main-d'oeuvre pour les travaux de conduite du bétail; ils prêtent et empruntent du bétail selon la méthode traditionnelle du "habbanae''.1

5.1.2 L'Association d'élevage Foulani au Nigéria

Les terres de pâturage ayant régressé, tendance qui ne cesse de s'aggraver à cause de l'expansion des cultures, les Foulani du Nigéria ont organisé en 1970 "l'Association Mietti Allah". Il s'agissait au début d'une organisation islamique ayant pour but de faciliter l'accès des membres aux pâturages. Après dix ans d'existence, elle a finalement été reconnue par le gouvernement fédéral et six des gouvernements régionaux du nord du pays. Une réunion a eu lieu en 1980 à l'Université Ahmadu Bello, à Zaria, entre les représentants de l'association et un Conseiller spécial du Président. L'association a exposé sa position qui a reçu l'appui du gouvernement. Pour tenir compte des préoccupations exprimées par le gouvernement quant au caractère religieux de l'association, les membres ont adopté un nouveau nom: "National Livestock Rearers Association" (Association nationale des éleveurs).2

5.1.3 Le mouvement Bishnois en Inde

En Inde, les éleveurs Bishnois suivent les préceptes d'un jeune homme ayant vécu à la fin du 15ème siècle. Celui-ci avait prédit une destruction totale de l'environnement, qui ne pourrait être évitée que si les hommes limitaient et contrôlaient leur exploitation des ressources naturelles. Parmi les 29 principes qu'il a énoncés, et dont la plupart ont trait à l'hygiène, au régime alimentaire et aux rapports sociaux, on trouve trois principes qui concernent l'environnement: 1) les Bishnois doivent aimer la vie sous toutes ses formes; 2) ils doivent protéger les animaux bénéfiques; 3) ils ne doivent pas abattre les arbres vivants. Les Bishnois, en particulier les femmes du groupe, ont acquis un certain renom en essayant à maintes reprises d'empêcher l'abattage des arbres en les enserrant de leurs bras. C'est en 1730 que des femmes ont essayé pour la première fois de protéger des arbres de cette manière. Le Maharajah Ajit Singh était en train de construire un palais et avait besoin de bois pour alimenter son four à briques. Après que 363 femmes aient été abattues avec les arbres qu'elles essayaient de protéger de leurs corps, le Roi s'est laissé fléchir et a accordé aux Bishnois l'immunité totale et la liberté d'utiliser et de gérer leurs ressources naturelles. Aujourd'hui, les Bishnois s'occupent activement des programmes de défense de la nature au niveau national. Ils ont créé le "All India Bishnois Jeev Raksha (Life Protection) Committee" (comité de protection de la vie), et accordent des récompenses à ceux qui se consacrent activement à la protection de la nature.3

5.1.4 Le "Kgotla", tribune moderne pour la gestion des terres au Botswana

Au Botswana, le ou assemblé traditionnelle, est toujours en vigueur et se réunit régulièrement. En 1979, une Commission présidentielle avec à sa tête le viceprésident du pays, a constaté le rôle persistant du "Kgotla" et a recommandé le rétablissement des chefs et des institutions traditionnelles. Le programme de développement et de planification de la mise en valeur des terres de propriété collective dans l'Ouest du Botswana, entrepris en 1979, a décidé que c'est dans le cadre du "Kgotla" qu'auraient lieu les débats et seraient prises les décisions concernant tous les projets d'aménagement des terres, y compris les systèmes et les règlements de gestion des pâturages, et il a donné au "Kgotla" le statut d'organe consultatif du projet.4

5.1.5 La société de pâturage Hima en Ouganda

Dans le cadre de la structure traditionnelle du clan, les peuples Hima du sud-ouest de l'Ouganda imposaient à chaque membre de nombreux contrôles pour empêcher la mauvaise gestion des ressources naturelles. Dans les années soixante-dix, un projet dans le district de Ankole, dans le sud-ouest de l'Ouganda a pu former des sociétés de pâturage sur la base de cette structure, en vue d'éviter la dégradation des ressources.5 Nous n'avons cependant pas pu savoir où en est ce projet actuellement.

5.1.6 Comité Foulani chargé de la gestion d'un forage au Sénégal

Le forage de Takti dans le Nord du Sénégal a été aménagé et géré par la Société d'outillage mécanique et hydraulique de Louga, une société semi-publique. Depuis novembre 1985, le gouvernement essaie d'en confier la gestion à un comité local. Or, les membres du comité, choisis par le gouvernement, provenaient d'un groupe minoritaire ("wodaabe"), plutôt que du groupe majoritaire ("bisnabe"). En conséquence, le comité créé par le gouvernement n'a réussi à établir et mettre en vigueur aucun plan de gestion du forage. Entre-temps, les "bisnabe" ont créé leur propre comité qui assure très efficacement la perception des redevances sur le combustible auprès de chaque usager. Mais sans le soutien du gouvernement, le comité "bisnabe" n'a pas réussi à entretenir le forage.6

5.1.7 Association des pasteurs Afar en Ethiopie

Les pasteurs Afar du Nord-Est de l'Ethiopie et de Djibouti forment des associations traditionnelles de pasteurs fondées sur l'appartenance à différents clans. Chaque association comprend une assemblée générale, un comité, des anciens de chaque communauté chargés de la médiation entre l'association et les individus, et un chef traditionnel de l'association. Les limites territoriales de chaque association sont clairement définies. Récemment, le gouvernement éthiopien a donné à ces associations le statut d'unités administratives. Le comité de chaque association, dont les membres sont élus pour une période de deux ans, est le principal agent de liaison entre l'association et les autorités publiques. Pour toutes les grandes décisions, et notamment celles qui ont trait à l'aménagement des parcours, le gouvernement transmet d'abord le dossier aux membres des comités; après l'avoir étudié ceux-ci prennent une décision qu'ils soumettent ensuite à l'assemblée générale pour approbation. Une étude de ces associations, réalisée en 1986, semble indiquer que le gouvernement a su adapter avec succès une institution traditionnelle aux besoins modernes.7

5.2 Les réserves de pâturages et l'évolution des régimes fonciers


5.2.1 La légalisation des limites traditionnelles des pâturages au Soudan
5.2.2 Le rétablissement des réserves de pâturages en Somalie
5.2.3 Le rétablissement des réserves de pâturages en Zambie dans les années quarante
5.2.4 Le renouveau des bosquets sacrés à Madagascar
5.2.5 Les réserves de pâturages Hema au Moyen Orient et en Afrique du Nord


Les efforts visant à relancer les systèmes de réserves de pâturages traditionnels n'ont pas toujours donné de bons résultats. Dans certains cas, il a été possible d'élaborer des plans et de les mettre en oeuvre. Dans d'autres, après une période initiale encourageante, les projets se sont effondrés sous la pression des changements politiques et des sécheresses. Partout, l'expérience a montré que les probabilités de succès sont bien plus grandes si les réserves sont instituées sur la base des traditions, si elles sont accompagnées de lois appropriées et si le temps prévu pour leur établissement est suffisant.

5.2.1 La légalisation des limites traditionnelles des pâturages au Soudan

Dans le Nord du Soudan, l'Anglo-Egyptian Condominium (une branche de l'administration coloniale anglaise) avait établi des "nazirates" ou chefferies auxquelles il avait attribué des régions correspondant généralement aux territoires de pâturage traditionnels. Cette procédure, qui faisait partie d'une politique de restructuration du système politique local, revenait en somme à une légalisation du régime foncier traditionnel. En 1969, après l'indépendance, le gouvernement militaire du Soudan a aboli les nazirates, et a voulu introduire un régime foncier moderne à la place du système traditionnel.8 Malheureusement, le nouveau système a aggravé la confusion et entraîné de nombreux conflits entre éleveurs au sujet des droits de pâturage.

5.2.2 Le rétablissement des réserves de pâturages en Somalie

Les efforts de l'administration anglaise pour rétablir les réserves et les contrôles traditionnels en Somalie n'ont pas été couronnés de succès. Vers la fin des années soixante, de nouveaux projets ont été entrepris et ont abouti à la création d'associations de pasteurs. Cependant, après des débuts encourageants, les associations ont succombé en 1974 à la sécheresse qui a complètement déstructuré toutes les formes de contrôle sur les pâturages.9 Les éleveurs continuent d'exprimer leur volonté de respecter les règles de pâturage, et la possibilité de rétablir les contrôles et les réserves n'est donc pas à exclure. Cependant, toute tentative nouvelle doit prévoir un délai suffisant pour permettre aux associations de gagner une certaine maturité, et prévoir également des mesures d'urgence en cas de sécheresse ou autre catastrophe.

5.2.3 Le rétablissement des réserves de pâturages en Zambie dans les années quarante

Le système traditionnel de réserve de pâturages des peuples Tonga dans le Sud de la Zambie, appelé "machelelo a ngombe", prévoyait la mise en défens de certaines terres pour le pâturage pour éviter qu'elles ne soient envahies par les cultures. Ces terres comprenaient des herbages inondés pendant certaines saisons, les pentes de collines escarpées en amont des terres cultivées et des herbages épineux. Mais le système s'est effondré dans les années trente à cause de l'accroissement démographique et de l'expansion incontrôlée des cultures. Au cours des années quarante, le Département de l'agriculture de la Native Authority a institué des plans d'utilisation des terres qui étaient fondés sur ces réserves traditionnelles et qui ont contribué à leur renouveau.10 Nous n'avons cependant pu obtenir aucun renseignement sur la situation actuelle de ces réserves.

5.2.4 Le renouveau des bosquets sacrés à Madagascar

Jadis, la tradition voulait que des bosquets sacrés soient créés sur les tombes des ancêtres et sur les lieux où se tenaient des cérémonies importantes. Les populations locales protégeaient les ressources de ces bosquets en interdisant leur utilisation. Or, les religions traditionnelles ont aujourd'hui beaucoup moins d'adhérents, et beaucoup de ces bosquets ne sont plus protégés. Le gouvernement a créé avec beaucoup de succès de nouvelles réserves naturelles, à l'emplacement parfois d'anciens bosquets sacrés, en présentant l'idée dans des termes qui rappelaient leur existence (en invitant la population à "protéger les souvenirs du passé"). Cet appel au passé est accompagné d'enseignements modernes et de sessions de formation expliquant les raisons écologiques de la création de ces réserves naturelles.11

5.2.5 Les réserves de pâturages Hema au Moyen Orient et en Afrique du Nord

Le "hema" ("ahmia" au pluriel) est sans doute l'un des programmes de conservation des parcours les plus efficaces et les plus anciens. Il existe cinq types de réserves ahmia: 1) les réserves où tout pâturage est interdit, mais où le foin peut être coupé en certains endroits et à des périodes fixées, par un nombre restreint d'individus dans le besoin; 2) les réserves où il est permis de faire paître le bétail et de couper l'herbe, mais uniquement à certaines saisons, comme dans le cas des ahmia de Elazahra et de Hameed près de Belgurashi en Arabie saoudite; 3) les réserves où le pâturage est permis toute l'année, mais où le nombre d'animaux et le type de bétail sont contrôlés, comme par exemple dans la plupart des ahmia autour de Taif en Arabie Saoudite; 4) les réserves utilisées pour l'apiculture, où tout pâturage est interdit jusqu'à la fin de la floraison; 5) les réserves où certains arbres sont protégés, comme dans le cas du hema de Oneiza sur le Plateau du Najd où Haloxylon persicum est protégé afin de stabiliser les dunes.

Les ahmia existaient déjà avant l'introduction de l'Islam, mais le prophète Mahomet a joué un rôle très important en persuadant ses disciples de préserver le système. On trouve des ahmia, ou des systèmes analogues, en Syrie, en Arabie Saoudite, au Kurdistan, le long de la frontière entre la Syrie et le Liban, et en Tunisie. Cependant, les changements politiques et législatifs du vingtième siècle ont contribué à l'effondrement de ces systèmes. C'est ainsi qu'en Arabie Saoudite, un décret du roi publié en 1953, qui avait pour but de réduire le pouvoir des émirs locaux, a été mal interprété par les éleveurs et a eu pour résultat de détruire les ahmia et les autres systèmes de contrôle des parcours. En Syrie, le gouvernement a voulu les rétablir en créant des "coopératives hema" assistées par un projet. Huit coopératives ont été créées entre 1968 et 1972; en 1978, il y en avait 22. Le gouvernement a démontré l'importance qu'il attache à ce programme en adoptant des lois relatives au régime foncier, conçues de manière à renforcer ce système (par exemple, la loi de 1973 interdit de labourer ou de cultiver les parcours de la steppe syrienne), et en créant des centres de recherche et de développement dans chaque hema, chargés d'élaborer des techniques appropriées pour la gestion des parcours.12

5.3 Autres applications


5.3.1 Reconstitution des troupeaux des Foulani Wodaabe du Niger décimés par la sécheresse
5.3.2 Programme vétérinaire au Mali
5.3.3 Des pasteurs employés comme chercheurs dans le cadre d'un projet au Niger


Les exemples ci-dessous montrent qu'il est possible d'incorporer des éléments spécifiques du système social traditionnel et du savoir-faire technique aux activités de développement.

5.3.1 Reconstitution des troupeaux des Foulani Wodaabe du Niger décimés par la sécheresse

En 1974, le projet Oxfam-Abala a voulu aider les Wodaabe, qui avaient perdu une grande partie de leur cheptel pendant la période de sécheresse, à reconstituer leurs troupeaux. Le projet a pris comme point de départ le système traditionnel de prêts de vaches, appelé "habbanae". Selon ce système, l'emprunteur garde la vache pendant une période correspondant à trois vêlages, et la rend ensuite. Dans le cadre du projet, ce système a été modifié comme suit: 1) les femmes avaient également accès aux prêts; 2) le remboursement pouvait s'effectuer moyennant le paiement comptant d'une somme égale à la valeur de la vache; 3) un ancien ou un autre membre de la communauté était responsable d'enregistrer les prêts et les remboursements, ce qui impliquait en fait un recours aux sanctions sociales traditionnelles en cas de non remboursement des prêts.13 Il semble que le projet ait eu beaucoup de succès puisque la plupart des prêts ont été remboursés. Entre 1974 et 1983, environ 350 familles ont reçu des prêts. Au début de 1983, 80 pour cent des vaches avaient été rendues au projet; leur vente a permis d'augmenter le capital initial du projet de plus de 80 pour cent.14

5.3.2 Programme vétérinaire au Mali

L'Office de l'élevage et l'OMBEVI (l'Office malien du bétail et de la viande) font appel aux connaissances techniques des éleveurs pour assurer la mise en application des programmes. Par exemple, leur programme de vaccination a été accepté sans aucune difficulté par les éleveurs, car il leur a été expliqué à l'aide d'exemples tirés des techniques traditionnelles de vaccination.15

5.3.3 Des pasteurs employés comme chercheurs dans le cadre d'un projet au Niger

Au début des années quatre-vingt, n'ayant pu trouver un nombre suffisant de Nigériens qualifiés pour accompagner les camps d'éleveurs dans le cadre d'une enquête sur la distribution du travail et le budget des ménages, le projet des parcours et du bétail du Niger a décidé de former et de payer les éleveurs pour ce travail. Le problème de l'analphabétisme a été résolu en choisissant des éleveurs qui connaissaient le "tifinagh", écriture phonétique Touareg. Les éleveurs l'utilisaient pour écrire en Fulfulde. Toutes les deux semaines, ils relisaient les résultats obtenus à l'agent du projet. Pour les préparer à ce travail, il a fallu aussi leur apprendre à se servir d'une montre pour les études sur la distribution du travail, et à écrire les chiffres. Les résultats de l'enquête ont été satisfaisants, mais les rapports entre enquêteurs et enquêtés ont posé quelques problèmes que le responsable du travail a pu résoudre en cours d'enquête. Au début, par exemple, les travaux faits par les enfants n'étaient pas correctement enregistrés, les femmes étaient oubliées, et certains enquêteurs ont dû faire face à des interdits sociaux, notamment, l'interdiction d'entrer dans la maison d'une femme récemment mariée.16 Moins de problèmes se poseraient si les éleveurs intervenaient dans les recherches sur les forêts et les parcours.

Notes de fin de chapitre

1. Riesman 1984, p.186.
2. Ezeomah 1985, p.9.
3. Sankhala & Jackson 1985, pp. 207-209.
4. Odell 1982, pp. 9-12.
5. Monod 1975, p.79.
6. Diop 1987, p.44.
7. Gebre Mariam, A. 1986, cité dans 1988b, pp. 15-16.
8. Adams 1982, pp. 268 & 278.
9. Swift 1977, pp. 289 & 299.
10. Allan et al 1948, pp. 115-116.
11. Andriamampianina 1985, p.86.
12. Draz 1974; Draz 1978; and Draz 1985.
13. Scott & Gormley 1980, p.107.
14. IFAD 1987, p.6.
15. Woillet 1979, p.208.
16. Maliki et al 1984, pp. 333-339.


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