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2. Définition de la boîte à outils du DRR

2.1. EN QUOI CONSISTE LA BOITE A OUTILS?

Le présent document voulant être plutôt une synthèse ou un bilan qu'une contribution originale, de grandes libertés ont été prises avec les documents disponibles sur le DRR. Dans la présente section, nous avons adapté un tableau (Figure 1) à partir d'une étude systématique des méthodes de DRR (Grandstaff et Grandstaff, page 84, dans Khon Kaen University, 1987); y sont répertoriés l'éventail des outils et leurs usages. La boîte à outils du DRR, en d'autres termes, est à la fois éclectique et d'utilisation très diversifiée. Ce tableau résume pourtant bien quels types de techniques sont en rapport avec les méthodes de DRR utilisées dans le cadre de diverses démarches. Il s'agit notamment:

  1. des techniques d'entretien et de définition des questions applicables aux entretiens avec des individus, des ménages et des informateurs clés;
  2. des méthodes de recoupement des informations de différentes sources;
  3. des techniques d'échantillonnage pouvant être adaptées à un objectif particulier;
  4. des méthodes permettant de rassembler des données quantitatives dans un bref délai;
  5. des techniques d'entretien de groupe, et notamment d'entretien avec des groupes particuliers;
  6. des méthodes d'observation directe sur le site; enfin
  7. de l'utilisation de sources secondaires de données.

Les différentes approches de DRR combinent des outils choisis en vue de constituer un cadre méthodologique global pour la collecte et l'analyse des informations recueillies sur le terrain. Un travail de DRR se fait normalement sur une période allant de trois jours à deux mois, et peut porter aussi bien sur des villages particuliers, ou sur une zone de projet de 20 000 kilomètres carrés. Des choix méthodologiques doivent être faits dès le moment où il faut décider de la composition de l'équipe, du type de renseignements, quantitatifs ou qualitatifs, à recueillir sur un sujet particulier, ainsi que des méthodes d'enquête (classiques ou non) à appliquer pour les entretiens sur le terrain, et où il faut choisir les individus ou les groupes qui deviendront les interlocuteurs, choisir les sites représentatifs à visiter, répartir les tâches entre les membres de l'équipe, et utiliser des outils interactifs.

Il n'existe pas de recette prédéfinie pour combiner les différents outils aux fins d'une étude ou d'un travail de planification. Dans certains cas, le choix des outils est déterminé par un ensemble de paramètres déjà définis. Imaginons par exemple qu'il soit nécessaire de réunir dans un bref délai des renseignements sur le système local d'utilisation des terres, les besoins locaux, et la capacité institutionnelle, pour permettre d'élaborer un plan préliminaire en vue d'un programme de foresterie sociale intéressant une entité territoriale de taille appréciable. Le planificateur a prévu des ressources suffisantes pour permettre à trois spécialistes de la foresterie sociale issus de diverses disciplines et à trois agents de vulgarisation locaux (forestiers et techniciens agricoles) de passer deux semaines dans la province concernée, afin de réunir des informations supplémentaires pour compléter celles fournies par les sources secondaires et par les connaissances actuelles du personnel des services de vulgarisation. Dans cette situation, l'équipe est déjà constituée, le calendrier est arrêté; il ne reste à déterminer que le nombre et les caractéristiques des personnes qui seront interrogées, dans quelles localités l'équipe se rendra, quels types de mesures et d'observations directes seront réalisés, et si l'on fera intervenir des techniques interactives de collecte de données, par exemple la cartographie ou la hiérarchisation des priorités, en interrogeant les villageois et/ou les agents de vulgarisation.

Figure 1: Boîte à outils de DRR*

Méthodes généralesEntretiens semi-structurés
(ménages ou interlocuteurs préférentiels)
Entretiens et observations avec des groupes
(A l'échelon du village ou du site du projet)
Dynamique de l'équipe D. de groupe/D. verbaleOutils individuels InformationSchématisation logique (temps/espace) Observations directesGroupe/verbalInformations pré-existantesObservations directes
Guides de conduite des entretiensSondeo
(paires, par roulement)
  • Questions non directives
  • Six aides: qui, quoi, quand, où, comment, pourquoi?
  • Sondage
  • Nomenclature locale 
  • Taxonomie populaire
  • Histoire (orale)
  • Historique des situations
  • Calendrier cultural
  • Successions dans le temps
  • Profils et transects du village/ressources
  • Evolution historique des transects
  • Groupe cible
  • Réunion du village
  • Discussion ouverte
  • Examen des résultats d'enquête
  • EIA au village
  • Entretiens avec le personnel
  • Etudes
  • Rapports
  • Données concernant le site
    - Recensements
    - Statistiques
    - Cartes
    - Photographies aériennes
    - Imagerie SPOT
  • Opinions d'experts
  • Routes, pistes
  • Sentiers
  • Marchés
  • Boutiques
  • Points de vue dominants
  • Habitations, fermes
  • Lieux de réunion
  • Fêtes
  • Passer la nuit au village
Recoupement
(triangulation)
Protocoles
Données secondairesGrilles minimales de données 
Interaction de l'équipe 
  
Mesures directes 
  
Photographies  
Cartes 
Arpentage 
Pesées 
Mesure volumétrique      
Podomètre    IndicateursDécomptes
Altimètre      
Théodolite    
  • Généraux
  • Spécifiques
  • Dérivés localement
  • Ajustables au cours du temps
  • Habitations
  • Arbres
  • Champs
  • Véhicules
  • Bicyclettes
  • Tracteurs
  • Mares

* Adaptation par l'auteur de Grandstaff et Grandstaff (référence bibliographique dans le texte); indique la gamme des outils utilisés en DRR à l'Université de Khon Kaen (Thaïlande)

Dans d'autres circonstances, le processus décisionnel peut être relativement ouvert, s'inscrivant dans un calendrier de six mois à un an, ou dans une enveloppe budgétaire ne réservant guère qu'un pour cent du budget aux études de faisabilité. On peut par exemple imaginer qu'un programme d'aménagement de bassins versants soit élaboré pour quelques bassins pilotes d'une province, et que les planificateurs aient besoin de comprendre le système actuel d'utilisation des terres dans la perspective des autorités provinciales et locales, et de la population rurale. Les renseignements utiles doivent impérativement être réunis dans un délai de six mois, et l'on a toute latitude raisonnable pour constituer une équipe. Dans ce cas, le choix des spécialités et l'effectif de l'équipe ne sont pas déterminés, et les recherches nécessaires peuvent être faites en l'espace d'une semaine, de deux semaines, ou de deux mois sur le terrain.

Un certain nombre de «menus complets» ont été élaborés par divers experts en DRR. et proposent à l'utilisateur potentiel une combinaison relativement standard d'outils, souvent axée sur des objectifs particuliers - analyse approfondie des problèmes, formulation générale de programmes, ou planification d'activités à l'échelon du village. On peut citer:

  1. Analyse des agro-écosystèmes à l'IIED
  2. Enquêtes diagnostiques de recherche sur les systèmes agraires dans les GCRAI
  3. Diagnostic et Conception du CIRAF
  4. Dialogue villageois, auto-promotion, micro-planification, et autres démarches de planification villageoise
  5. DRR tel qu'il est développé à l'IDS (Sussex)
  6. DRR tel qu'il est développé à l'Université de Khon Kaen (Thaïlande).

L'un des problèmes auxquels se heurtent les institutions qui tentent de développer des compétences en matière de méthodes de DRR dans les pays hôtes tient à ce que les similitudes et les différences entre les différentes démarches ne sont pas clairement perçues par les nouveaux venus dans ce domaine. Dans certains pays, des personnes appartenant à un même organisme public ont reçu une formation en DRR, à des époques différentes, auprès de formateurs partisans de différentes approches du DRR (qui peut être également appelée parfois méthode d'enquête diagnostique). Pourtant, parce qu'ils n'ont jamais véritablement compris qu'il ne s'agit là que de deux aspects d'un même type de méthodologie, les deux groupes d'ex-stagiaires croient faire deux choses différentes, ce qui nuit à l'échange d'informations entre les deux groupes de participants. Les stagiaires qui ont effectivement participé aux deux stages ne réalisent pas que les deux formations sont étroitement apparentées, et compartimentent les connaissances acquises dans chacun des cours, plutôt que de les faire interagir et se compléter mutuellement. Ce qui distingue effectivement les approches, c'est souvent le choix des ressources, le facteur temps, ou la combinaison de différents types d'entretiens, et non point les principes fondamentaux ou les règles méthodologiques de fond. Ceci devrait se dessiner plus clairement dans la section que nous consacrons plus loin aux éléments composant la panoplie d'outils du DRR.

2.2. CADRE GENERAL D'UTILISATION

La Figure 2 a pour objet de passer en revue les objectifs au service desquels les méthodes de DRR peuvent être mises en œuvre, et d'esquisser les types de méthodes les mieux appropriés pour chacun d'eux. Le choix des outils n'a rien de catégorique ou de définitif, il est fonction des ressources, des objectifs, et du délai dont on dispose pour effectuer le travail de diagnostic.

L'un des facteurs de confusion que l'on constate lorsque l'on discute des outils tient à la différence entre l'utilisation d'un outil comme moyen de collecte d'informations et de diagnostic analytique, et son utilisation comme moyen de présenter les observations de l'équipe. Par exemple, les transects illustrant l'utilisation des terres employés en recherche sur les systèmes agraires servent à la fois d'outils interactifs permettant aux personnes interrogées de comprendre ce que les chercheurs souhaitent apprendre sur leur propre système d'utilisation des terres, d'outils d'analyse des problèmes posés par ce système, ainsi que d'outils de présentation des informations sous une forme concise et pertinente à l'intention des décideurs. Ces finalités multiples sont source de confusion dans le débat méthodologique sur l'opportunité d'utiliser un outil, et sur son mode d'emploi. Le lecteur devra tenir soigneusement compte de ce fait dans la section où nous comparons les différentes approches, étant donné que les mêmes outils peuvent être utilisés à différentes fins dans de cadre d'une même approche de DRR. Si tel outil peut être un moyen puissant de présenter des informations, il n'est pas nécessairement l'outil le plus approprié pour recueillir et analyser les informations correspondantes, compte tenu des caractéristiques particulières du problème ou du sujet que l'on cherche à étudier. Les débutants en matière de DRR commettent souvent l'erreur de croire que les informations dont ils disposent sont correctes dès lors qu'elles se trouvent réunies sur un tableau systématique préconisé par tel ou tel manuel de terrain. Or ce n'est pas nécessairement le cas. Par exemple, utiliser un transect villageois pour recueillir des informations ne garantit pas que l'équipe identifiera correctement l'ensemble des stratégies culturales dans chaque étage agro-climatique. L'utilisation d'un outil comme aide à l'analyse ne signifie pas nécessairement qu'il permet aussi de présenter au mieux des observations lors d'une séance de planification.

Figure 2: Utilisations possibles de la boîte à outils

 ObjetDélai nécessaireComposition de l'équipeRecoupementEntretien par groupe ou par maisonnéeTechniques d'échantillonnageEvolution des données dans le tempsOutils interactifsGrilles minimales de donnéesAction consécutive éventuelle
1Formulation initiale du programme1–2 mois sur le terrain, y compris dépouillement de la documentation.Petits groupes multidisciplinaires d'experts, agents locaux de vulgarisation, administrateurs et villageois.Observation directe, interlocuteurs préférentiels, entretiens de groupe, données secondaires et cartes topographiques. Roulement dans la composition des sous-groupes pour élargir les perspectives.Surtout entretiens de groupe; subdiviser équipe et groupes. Visites et entretiens au sein de ménages permettent d'identifier les groupes d'intérêts particuliers et informateurs clés. Combinaison créative des deux types d'entretiens et modification de la procédure sur le terrain selon les informations qui se dessinent.Introduire choix aléatoire des sites.Choix aléatoire des personnes interrogées à mi-enquête pour tester les hypothèses. Hypothèse nulle.Changements: utilisation des terres, prix, marchés, cultures, ressources, emploi, migrations. Cycles: climat, pluies, cycle de vie du ménage.Usage limité par manque de temps.Listes de contrôle à compléter.Enquêtes sur échantillon aléatoire classique: population, système familial, utilisation des terres. DRR sur questions particulières. Etude approfondie au village sur les sites représentatifs.
  • définir paramètres du problème, interventions éventuelles, questions clés, et besoins d'informations.
Listes de contrôle d'agro-écosystèmes.
Subdivision de l'équipe en fonction des nécessités, selon Conway, Hildebrand ou CIRAF.Liste de contrôle du Diagnostic et Conception.
Stade d'identification.Liste de contrôle de Khon Kaen.
2Etude approfondie des problèmes (stade de la conception).1/2–10 jours par zone représentative; total: 1 semaine à deux mois.Equipe réduite d'experts, fonctionnaires, animateurs, villageois, ONG.Redemander des informations par des moyens différents au cours des entretiens. Analyse des situations; hypothèses; observation participante; statuts juridiques; annales et archives.Utiliser davantage les entretiens avec groupes cibles et ménages, sondages, les six aides, informateurs clés. Possibilité de combiner plus systématiquement les entretiens qu'en (1) ci-dessus et de quantifier davantage.Comme ci-dessus.Cartes schématiques, transects villageois, calendrier de main-d'oeuvre, jeux de hiérarchisation.Conception des agro-écosystèmes.Conception économique d'une enquête de type classique sur les principaux facteurs, en utilisant le cas échéant les résultats du DRR pour définir la taille de l'échantillon en fonction de la variabilité au sein de la population locale.
Liste de contrôle de Khon Kaen.
Mesures physiques imaginées par les praticiens du DRR.
3Evaluation de la conception en vue de finaliser le plan de projet.1–2 mois.Eventail de sous-équipes travaillant sur des sous-ensembles de questions clés. Nombreuses réunions générales pour mettre en commun les informations.Poser des questions simples sur chaque site. Combiner observation directe, entretiens et informateurs clés comme en 1.S'axer davantage sur les groupes.  Entretiens avec les ménages pour découvrir les stratégies individuelles - le cas échéant dans un échantillon bien défini. Utilité des groupes spécifiques.Hypothèse nulleDéjà disponible grâce aux DRR antérieurs et aux enquêtes de type classique.Comme en 1; probablement sans grand intérêt.Coordonner les listes de contrôle entre sous-équipes.  S&E et autres études en cours d'exécution.
Echantillonnage stratifié par site et pour l'ensemble de la zone du projet.Importance capita le des listes de con trôle sur les capaci tés institutionnelles.
4Stades initiaux de la mise en œuvre.
  • contribuer à définir le système de suivi.
  • explorer les questions clés.
1 mois.Travail en plusieurs étapes.Entretiens avec les villageois pour découvrir ce qu'ils souhaitent savoir. Entretiens avec des groupes d'agents de terrain de diverses catégories pour déterminer la quantité de données qu'ils peuvent recueillir.Evaluer les différentes listes de contrôle en les testant auprès des ménages et groupes par le biais d'entretiens de terrain.Trouver les moyens d'assurer un suivi de l'avancement par la population en même temps que par l'organisme responsable.
Enquêtes de type classique.
Planification à l'échelon du village.1/2 jour - 1 semaine par village. Le cas échéant, en plusieurs étapes plutôt qu'en une seule fois.Personnel de projet, formateurs, animateurs, experts clés, ONG, villageois.Comparer les réponses des différentes séances. Les entretiens avec les ménages permettent d'élargir la gamme des opinions; les jeux favorisent l'expression de la pensée et des connaissances locales.Les entretiens en plusieurs étapes avec le groupe entier et des groupes d'intérêt permettent aux villageois de réfléchir à leurs problèmes entre les séances et aux groupes «invisi bles» de s'exprimer.Recueillir les mêmes données que ci-dessus si elles ne sont pas déjà disponibles.Tous les outils susceptibles d'aider le village à analyser les contraintes existantes et les «victimes» potentielles. Cartes schématiques pour le plan villageois d'utilisation des terres. Calendrier de la main-d'oeuvre pour identifier les pénuries.
Planification interactive.
 ObjetDélai nécessaireComposition de l'équipeRecoupementEntretien par groupe ou par maisonnéeTechniques d'échantillonnageEvolution des données dans le tempsOutils interactifsGrilles minimales de donnéesAction consécutive éventuelle
5Suivi et évaluation en cours d'exécution.Suivre les méthodes générales définies pour l'étude approfondie au stade de la conception.Sélection aléatoire de la zone par choix stratifié de sites.Voir listes ci-dessus en 1.Utilisation possible, de l'outillage notamment pour analyser les données dans la perspective locale et convaincre les responsables.On peut suivre les listes de contrôle d'assez près si elles sont fondées sur une bonne connaissance, acquise aux stades de conception et sur la base d'enquêtes préalables au projet.Evaluation par les bénéficiaires, comme décrite par Larry Salmen dans le document de la Banque mondiale.
  • Analyse des problèmes relatifs aux questions qualitatives.
Hypothèse nulle.
  • recouper les données d'enquêtes de type classique.
1–3 semaines.Petite équipe: techniciens, chercheurs, sociologue, personnel de terrain, membres de l'unité de S&E et villageois.Voir listes ci-dessus en 1. Large utilisation le cas échéant des techniques de DRR en matière de mesures physiques.Discuter de la teneur des résultats d'enquêtes de type classique avec les groupes/clientèles cibles.Recoupement aléatoire des observations faites sur les échantillons. Concentrer l'échantillonnage sur les groupes d'intérêt particuliers pour lesquels on dispose de moins d'éléments.Comme ci-dessus.Recueillir ainsi des données comparables relatives à plusieurs sites.
  • Visites de responsables de la planification dans les zones d'exécution du projet devant faire l'objet d'études spéciales.
1 jour - 1 semaine.Personnel de S&E, personnel de terrain, planificateurs sélectionnés.Entretiens avec les groupes d'intérêt particuliers.Comme ci-dessus.Comme ci-dessus.
6Evaluation à mi-parcours de l'orientation du projet et de ses réalisations.1–2 mois sur le terrain et avec examen des sources secondaires.Experts, personnel de projet et représentants de l'administration. Subdiviser l'équipe pour écarter les fonctionnaires des discussions quand leur présence pourrait être source de biais.Visites surprises hors emploi du temps officiel. Recouper les résultats d'entretiens de groupes avec ceux d'entretiens avec les ménages et les groupes spécifiques. Observer les résultats dans la forêt et sur les exploitations. Discuter de l'avancement des travaux sur place et non pas ailleurs.Entretiens avec groupes et ménages, et notamment avec groupes d'intérêt particuliers.  Etablir le dialogue avec diverses catégories de personnel du projet pour que les plus modestes puissent s'exprimer librement.Choix aléatoire de sites outre ceux désignés. Tirer un sous-échantillon de l'échantillon de l'enquête de type classique de S&E pour entretiens.Voir listes ci-dessus en 1.Calendrier de main-d'oeuvre pour identifier les contraintes (temps et disponibilité de M-O).Définir les critères, comme ceux choisis par Parker pour évaluer les objectifs.Petite enquête sur échantillon.
Utiliser les listes des services de santé, de l'administration, ou des pépinières pour établir l'échantillon.Jeux de hiérarchisation pour s'assurer de l'adéquation des paquets techniques aux besoins et intérêts locaux.Choisir les éléments de la liste de contrôle en fonction de l'hypothèse à tester et des problèmes escomptés.
Définir clairement les attributions des membres de l'équipe quand il y a impératif d'interaction entre diverses disciplines techniques ou collecte d'informations pour le compte d'autres spécialistes.
7Evaluation finale.1–2 mois.Comme ci-dessus.Recouper les résultats de S&E et les données d'études spéciales.Comme pour examen à miparcours. Ne pas manquer d'effectuer des sondages et de faire appel aux aides dans les entretiens, quand on en a le temps.Sous-traiter une petite enquête de type classique sur les thèmes clés pendant l'évaluation. Hypothèse nulle. Comme ci-dessus.Comme ci-dessus.Un transect villageois permet d'évaluer sur quelles terres les agriculteurs adoptent quel type d'intervention.
8Autres utilisations spéciales:Réunir planificateurs et équipes d'évaluation pour quelques visites sur le terrain qui les feront participer à des séances d'évaluation et d'entretien.Séances de résolution de problèmes avec les villageois en entretiens de groupe.Donner une preuve quantitative des principaux résultats «aberrants» au moyen d'une enquête sur échantillon pour compléter le DRR proprement dit.Comme ci-dessus. Superposition de cartes colorées (couleurs conventionnelles par facteur), transects villageois, calendriers, diagrammes et graphiques.Faire intervenir les planificateurs dans les discussions sur la définition des listes de contrôle et de la méthodologie appliquée par l'équipe.
Outils permettant de présenter les données aux planificateurs de façon convaincante.

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